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il y a 1 an
Chapitre 44 : Laissons la pâte agir
Sa main se déplaça légèrement et ses doigts fins et rachitiques, adaptés à passer entre les barreaux de la cage, s’y glissèrent, massant sexe et gland avec la même dextérité. Elle avait mis de la pâte. Plus elle frottait, plus cela chauffait. Le gland en semblait tout particulièrement sensible.
Elle arrivait à me masturber à travers la cage. La chaleur qui envahissait cette zone restait appréciable pour un temps en la comparant avec la brulure anale. Mais mon sexe gonflait dans la cage, empêchant qu’elle poursuive.
- Dommage que tu ne sois pas encore équipé, dit Lady Christine, sans que je ne sache de quoi elle parlait.
Ses coups de boutoir s’estompèrent en fréquence et en intensité tandis que ses mains continuaient à me masser les couilles et la bite. Elle se pencha vers moi, du plus qu’elle pouvait malgré sa petite taille, sans peur de salir son tailleur dont elle n’avait même pas ôté la veste et tandis qu’elle s’activait à nouveau mains et hanche, elle me chuchotait des paroles à l’oreille que je ne pourrais toutes retranscrire ici.
- Tu as le cul étroit d’une gamine. Si Ladyscar ne nous avait pas apporté la preuve de ton âge, je n’aurai même pas osé te toucher. Tandis que là, mon petit bébé sucré, tu vas devoir avaler toute cette purée pimentée. Elle te brule, tu l’as mérité. Tu as été une vilaine, une très vilaine fillette. Ce n’est pas bien de tacher la robe de Diane. Elle n’a pas fini de vouloir te la payer, tu sais. Moi, je serai plus gentille avec toi. Je te protégerai mieux que Ladyscar et je connais tes vrais besoins de maso, ajouta-t-elle, me serrant les couilles si fort que je crus qu’elles exploseraient. Je t’habillerai comme tout bon soumis devrait l’être et pas avec ses gadgets d’enfants. Tu sauras demain ce que je veux dire, me rappela-t-elle mon arrogance.
Lady Christine était en train de quoi exactement, de me débaucher ? Mon dieu ce weekend n’en finira jamais. Nous n’étions que vendredi soir et la soirée paraissait encore loin d’être finie.
Je sentais que Lady Christine cherchait maintenant d’autres recoins à me martyriser. Elle inclinait sa position, pivotait dans toutes les directions offrant à son gode de nouvelles zones à éroder de dentifrice et de piment. Je cherchais le terme pendant que la souffrance s’accélérait dans des zones jusque-là épargnées… Elle me récurait le cul, voilà ce qu’elle faisait. Elle atteignait ainsi des poches de pâte qui n’avaient pas encore été étalées, qui n’avaient pas encore pénétrées à travers mon épiderme.
Jamais je n’aurai osé aller si loin seul, je réfléchissais à la frontière qui existait entre le BDSM et la torture… si elle existait. Je crois qu’elle ne dépendait maintenant que de moi. Je n’avais juste qu’à dire que c’était trop pour moi et elles arrêteraient ou ralentiraient. Nous n’avions pas convenu d’un mot avec Ladyscar. Était-ce nécessaire ? Ne s’en rendrait-elle pas compte seule ? Je savais que cela lui ferait de la peine si je n’étais pas à la hauteur. Deux autres soumis dont l’anus était autrement défoncé, me montrait que la voie de la vaillance. Je n’abandonnerai, pas sur cette épreuve en tout cas.
Pour oublier ces sévices, je décidai de tourner le regard vers d’autres lieu. J’observai Nathan, emberlificoté dans des cordes à moins d’un mètre de hauteur. Il se balançait sur sa suspension. Je ne voyais pas plus loin derrière, mais les mains de Maîtresse Diane sur son torse, ce va-et-vient, montrait qu’elle en était la cause. Elle le repoussait le plus haut possible, pour que, dans la descente, ce fut son propre poids qui force l’entrée du gode démentiel. Trop en arrière je ne voyais pas l’objet et je priai pour qu’il ne soit pas entré. Je me disais qu’il n’était pas entré. J’étais heureux de savoir qu’il ne l’était pas…, mais surtout heureux de ne pas le voir faire son œuvre et annihiler mes espérances.
Je repensais à quel point il m’avait aidé. Quoique, avec cette pâte qui me brulait aussi devant, je me demandais si j’avais fait le bon choix. J’aurai pourtant pu même apprécier la douleur de cette pâte, si je pouvais me branler et surtout, juste après mon éjaculation, me nettoyer dans un bon bain, afin de l’éliminer. Qu’elle me paraissait maintenant loin, cette extase jamais promise, ce mirage !
- Je crois qu’ils ont leur compte, informa Maîtresse Diane une dizaine de minutes plus tard, alors que nous ne soufflions plus mots mais souffrions nos maux.
Tant l’effet pimentée me brulait la peau que je ne sentais plus le gode me pénétrer. Lady Christine se retira, me contourna et enfonça les doigts d’une de ses mains dans ma bouche alors que je cherchais à reprendre une respiration normale.
- Lèche, dit-elle sans nécessité.
Je m’y appliquai promptement, pour découvrir le goût affreux et horriblement piquant de cette pâte. Alors que ma langue gonflait encore dans ma bouche ou du moins le paraissait, elle approcha la seconde main. Il me fut plus difficile de l’accepter, sachant ce qui allait m’arriver, de ne pas reculer, mais à nouveau, je savais qu’elle cherchait un prétexte pour une seconde punition.
- Nettoie bien. Je ne veux pas qu’il reste une trace qui m’incommoderait plus tard. Garder cette pâte sur mes doigts plus longtemps serait déraisonnable. Cela me brulerait la peau, commenta-t-elle sadiquement.
C’est vrai que maintenant qu’elle s’était retirée, la douleur constante s’amplifiait. Ce qui était bien avec le corps humain c’est qu’il réglait lui-même les niveaux de douleurs. Habitué à souffrir, sans pour autant aller jusqu’à ce point, mon corps s’était habitué à ce que cela arrive et mon cerveau également. La douleur n’était pas insoutenable, elle conviendrait parfaitement à une masturbation douloureuse. Le problème selon moi était et restait la cage.
Je me frottai d’abord discrètement sur le chevalet. La cage, restant accrochée dessus, mon sexe arrivait malgré son gonflement à se déplacer à l’intérieur. Les barreaux ressemblaient à des doigts et j’en usai pour me masturber. Le cockring excitait un peu plus mon sexe mais me refusait l’éjaculation.
Si Ladyscar disait vrai, il était possible de jouir dans cette cage ou plutôt, sans le plaisir éjaculer. En attendant, ressemblant de plus en plus à un chien en chaleur, je me frottais au chevalet, comme à la jambe de son maitre.
-
Regardez-moi ce petit cochon. Je l’ai couvert de pâte et il continue à se branler. Comme punition, tu garderas cette pâte le temps de notre prochain jeu. Qu’avons-nous prévu déjà ?
-
Je crois que c’est le moment où nous allons nous endurcir le bras, lui répondit Maîtresse Diane.
Mon premier réflexe fut de penser qu’elles nous branleraient, mais il s’agissait de mon fantasme et non du leur.
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